vendredi 2 décembre 2011

HISTOIRE du JODO

JODO Rabastens-Couffouleux

Des cours de Jodo vous sont proposés tous les vendredi soir au gymnase de Couffouleux de 19 h à 20 h 30 , vous avez la posibilité de faire 2 cours d'essais .
Prix à l'année : 60 € + carte MJC : 14 € et licence 33 € ( posibilité de régler en plusieurs fois )




HISTORIQUE


Chose assez paradoxale dans les arts martiaux, le Jodo (voie du bâton) est né d'une défaite...Au 17ème siècle, un Samouraï - de l'école Tenshin Shoden Katori Shinto ryu, très célèbre à cette époque - Muso GONNOSUKE fut défait en duel par le génie du sabre japonais Myamoto MUSASHI .


Désirant effacer cette humiliation, Muso GONNOSUKE se retira sur le Mont « Honnman » dans la région de Kyushu (sud du Japon). Après de longues méditations et, à la suite d'une vision, il créa et codifia le Jojutsu.


La tradition veut que la deuxième rencontre du Jo et du sabre se termina par la victoire du Jo. C'est de cette période que date le début de la renommée du Jo.


Le Jodo peut être pratiqué par tous et partout, en salle comme à l'extérieur, par les jeunes et les moins jeunes.


Pas de chutes, pas de chocs violents, travail tout en souplesse et en finesse. La compétition existe en Jodo, mais elle est conçue de façon à permettre des confrontations sans déformation de la technique.Deux équipes (Jo et Bokken) exécutent en parallèle les mêmes Kata (formes codifiées de combats).La technique pure, l'efficacité - tant du Jo (bâton) que du Bokken (sabre en bois) - la justesse d'exécution, ainsi que la sincérité sont jugées.




Benkei

mercredi 30 novembre 2011

La FORGE d'un KATANA

LA FABRICATION D'UN SABRE JAPONAIS






La fabrication d’un katana est régie par un rythme très particulier cela commence avec le minerai de fer et carbone qui est fondu dans un fourneau.
Le minerai ainsi obtenu sera placé dans un four qui produira l’acier servant à la conception du sabre.
Le maître forgeron et deux apprentis martèlent l’acier afin de le fragmenter en petits morceaux qui seront ensuite placés dans un four à 1200° . Un bloc d’acier rectangulaire sera ainsi formé pour la fabrication du sabre.
Ce bloc sera martelé, coupé, plié à plusieurs reprises formant ainsi plus de 1000 couches. Le bloc obtenu sera plié en forme de ‘’U’’ afin d’y insérer un acier plus doux qui donnera de la souplesse à la lame. Cebloc sera porté à une température de 1000° et ensuite martelé pour lui donner sa forme définitive.
Pour le trempage, le sabre sera recouvert sur sa partie supérieur d’agile. La lame sera portée à une température d’environ 800° et plongée dans un bac constitué d’un liquide dont le Maître à le plus grand secret. La difficulté est dans le temps de trempage, trop rendrait la lame cassante, peu la rendrait tendre.

Il faut savoir que le trempage de la lame se fait en une seule fois. Certaines lames nécessitaient des mois de fabrication. Le Maître forgeron choisissait certaines saisons et certains cycles lunaires pour la fabrication du katana. Le Katana sera confié ensuite à un maître polisseur afin de faire apparaître la ligne de trempe, de creuser une gorge et affûter le tranchant. Le sabre sera signé sur la partie non tranchante ( la soie ).

SOIE

La lame terminée sera envoyée chez un autre maître afin de terminer son montage par l’assemblage de la garde ( tsuba ), de la poignée ( tsuka ) et du fourreau ( saya ) qui la protégera.


TSUBA


TSUKA




SAYA


Légende :


« Un maitre forgeron fit un teste de coupe d’un katana , il plongea la lame dans un torrent tranchant face au courant, une feuille d’arbre flottant sur l’eau vint droit sur le tranchant et la contournât. Le maître ne fut pas satisfait du résultat, il repris le sabre et le repolit. Il refit le test, une feuille arrivât face au tranchant et fut cette fois-ci coupée en deux. Le maître fut très content du résultat ce qui prouva la grande qualité de son polissage. »

«Couper mais ne pas Dévier »

BENKEI

jeudi 28 avril 2011

STAGE à MONTPELLIER le 23-34 AVRIL 2011


Ce stage a été organisé par Jean Jacques SAUVAGE avec la présence de quatre Sensei japonais :
- Noburo OGURA Iaido Hanshi 8e Dan,

- Yoshinobu AZUMA Iaido Kyoshi 8e Dan,

- Sutekatsu TANNO Iaido Kyoshi 8e Dan,

- Masao TSUGANE Iaido Kyoshi 8e Dan.







L’ouverture du stage a commencé par la présentation de la délégation japonaise ainsi que les différents organisateurs.

Des groupes de travail ont été formés par niveau : kuy , 1er dan , 2 éme dan , 3éme et 4 éme dan, et le groupe de 5eme dan, chaque Sensei responsable d’un groupe nous a en détail présenté les katas.

Le groupe 3 eme et 4eme dan était dirigé par Masao TSUGANE qui dans une grande simplicité et technicité nous a apporté des corrections sur les différents katas.




La première série fut les katas au sol , les points importants ont été principalement portés sur le Nuki tsuké et le shiburi .


la deuxième série de 4 katas fut abordée en fin de matinée avec le même enthousiasme


L’heure du déjeuner approchant nous nous sommes rendus au restaurant « Le Bistro » situé sous le gymnase où nous avons pris un repas très gastronomique.

14 h reprise de l’entraînement chaque groupe se reforme accompagné de leurs Sensei, les 4 derniers katas furent abordés dans le même esprit que le matin, à tour de rôle les Sensei nous rectifient et apportent les modifications éventuelles.

17h30 cette journée se termine, nous nous regroupons et nous saluons les Sensei .

Jean Jacques SAUVAGE prononce un petit discours et offre une enveloppe contenant une somme d’argent, don des différentes disciplines martiales du CNK , destinée aux Sensei victimes des catastrophes survenues au Japon.

Ogura Sensei prend la parole et nous remercie de tout cœur, son discours est plein d’émotion et nous avoue avoir les larmes aux yeux , la traductrice ne peut retenir ses larmes et se retire discrètement.

Il règne dans le gymnase un élan de solidarité et d’émotions que nous avons rarement ressentis.
La soirée se termine avec une Sayonara partie.


Dimanche matin 8h inscription pour les passages de grades.

9 h reprise de l’entraînement nous revoyons les douze katas et vers 11h préparation au passage de grades.
14 h les prétendants aux 1er dan se mettent en place et commencent leurs prestations suivis des 2 éme , 3 éme , 4 éme et 5 éme dan.
Les Sensei sont très satisfaits du travail accompli et félicitent les nouveaux ‘’dannés’’
Le club de la MJC iaido Rabastens compte un 1er dan de plus David qui par sa prestation a obtenu sa ceinture noire.
16h le stage se termine nous saluons la délégations japonaise ainsi que Jean Jacques SAUVAGE pour son accueil chaleureux.
Le retour se fait vers le Tarn avec promesse de revenir très bientôt.


Grand merci à toi Jean Jacques pour ton accueil très chaleureux ainsi qu'aux Sensei qui nous ont donné beaucoup, chose qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps.


De la part du groupe Iaido de Rabastens.
amicalement
Christian

benkei

PAROLE AUX STAGIAIRES

Lydie :

"Que rajouter de plus au message de Christian ? Ce stage fut très riche en émotion, en relationnel et transmission du savoir des Sensei et particulièrement de notre Sensei qui s'est occupé des 1 et 2 dan .
Merci à toi Jean Jacques pour ta gentillesse, ton accueil et ta sensibilité.

Merci à Mme Sauvage et aux organisateurs , je garde un très bon souvenir de ce week du 23 et 24 avril 2011.




à bientôt
Bien amicalement Lydie"



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David



J'ai obtenu mon 1er Dan en IAIDO à l'issue du stage national de Montpellier organisé par Jean Jacques Sauvage.



J'en profite donc pour vous faire part de cette expérience ou je devrais plutôt dire de cette rencontre extraordinaire avec quatre Senseï, tous 8eme Dan qui sont : -



Noburo OGURA -Yoshinobu AZUMA -Sutekatsu TANNO -Masao TSUGANE



Sans parler de la grande maîtrise de leur art, ce qui m'a le plus marqué , c'est la sincérité et l'humilité avec laquelle ils nous ont enseigné le IAIDO. Ils ont également fait preuve d'une grande générosité et d'une grande pudeur , surtout , compte tenu des événements dramatiques qui ont ébranlé le JAPON. Cela, peut être, grâce à une paix intérieure qu'ils ont su trouver dans leur pratique qui fait partie intégrante de leur manière de vivre. Merci à eux pour tout ce qu'ils nous ont apporté le temps d'un week-end.



Merci aussi à Jean Jacques Sauvage pour son accueil chaleureux .



Un dernier merci qui n'est pas le moindre à mon professeur Christian LUTZ pour sa générosité dans le partage de sa passion.



David